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#67 La ferme aux maléfices

Auteur : Edouard Brasey
Edition : De Borée
Nombre de pages : 490



      En Haute-Provence, une famille sans histoires est sauvagement assassinée dans sa ferme. De nos jours. Géraldine hérite d'une propriété à Maurin-en-Provence inhabitée depuis 90 ans mais parfaitement conservée. Une seule condition est posée : qu'elle s'y installe avec sa famille. Géraldine et son mari Jean-Louis y voient l'occasion d'un nouveau départ, loin de Nice. Pourquoi ne pas faire un gîte de cette maison tombée du ciel ? Mais sur place, Géraldine est tout de suite saisie par un sentiment d'angoisse. De sombres secrets hanteraient-ils encore l'idyllique demeure ?



      Merci aux éditions De Borée pour leur envoi.

      Je suis plutôt mitigée face à ce roman. Pourquoi ? D’un côté nous avons des faits qui sont trop prévisibles donc cela peut gâcher nos surprises et de l’autre parce que l’auteur s’est inspiré d’une histoire vraie et que cela peut changer la donne sur le fait de voir l’histoire.  

      Comme je viens de l’écrire, ce roman est inspiré d’une histoire vraie : une famille qui a été massacrée en 1928 dans cette ferme. Géraldine voit un nouveau départ mais celui-ci va transformer radicalement sa vie, ses croyances et même se transformer en un véritable cauchemar. Depuis que je regarde des films d’horreur, je sais pertinemment qu’il ne faut pas emménager dans une maison ayant eu un drame car bonjour les locataires qui s’incruste sans payer de loyer et qui se permettent de cassé ta vaisselle. Mais passons, cela était trop prévisible qu’il allait se passer quelque chose de malsain. 

      Il faut dire aussi que l’atmosphère est vraiment malsaine, dérangeante. Car imaginer l’horreur de la famille m’a un peu refroidie. Je pensais d’ailleurs en lisant que c’était inspiré d’une histoire vraie, cela allait changer la donne (comme dans les films d’horreur), je dois dire que ça l’a changé même si quelques détails m’ont fortement dérangé. On commence à les énumérer?  Notre protagoniste ! Géraldine (déjà, un roman d'horreur avec un nom pareil... Je n'insulte pas les Géraldine, mais je dois dire que ça casse un peu le charme.), elle m'a énervé plus d'une fois ! Aya, le genre de personne que j'ai du mal à ce n’est encadré dans la vraie vie alors en plus de le lire, c'est juste un supplice. Elle est trop molle, trop passive, trop naïve. Son mari devient quelqu'un d'autre, change, limite elle regarde et se dit "bof" et paf, elle part comme si de rien n'était... Raa MAIS REAGIS GERALDINEUH !

      Ensuite, comme je l'ai répété deux fois il me semble, et je le répète une troisième fois : les choses trop évidentes. On sait comment cela allait se tourner dès le début de notre lecture, la résolution du problème est tellement évidente qu'on se tape le front avec la paume de sa main en lâchant "je le savais", et en parlant de la fin, elle est trop expéditive. L'auteur a été content d'arriver à la fin, tellement qu'il a oublié de la détailler, de faire durer le plaisir... 

      Mis à part tout ça, je trouve que le changement entre le passé et le présent ainsi que l'enquête pour rapprocher les deux temps a été très bien faits. On enquête avec notre auteur et on découvre pas mal de choses qui rajoutent des pièces à notre puzzle. Le rythme est lent mais il progresse petit à petit au fil de notre lecture.      

      Pour résumé, je sors autant mitigée de cette chronique que de ce roman. Je savais le déroulement de l'histoire rien qu'en le commençant mais j'ai aimé l'alternance entre les époques qui a été bien écrite. La plume est fluide mais trop expéditive, trop prévisible à mon goût.

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