Auteur : Eric Costa Nombre de pages : 350 |
"Je m'appelle Ameyal.
Autrefois, j’habitais un éternel printemps, comme le précise mon nom.
À présent, je dois servir ceux qui ont tout détruit.
Les Aztèques.
Personne ne peut s'échapper du harem. Je le sais, j'ai essayé. J'ai failli y laisser la vie et je suisn devenue l’objet d’un chantage mortel.
Mon seul salut possible : devenir concubine. Je dois trouver un moyen d'entrer à l’école du harem, coûte que coûte, même si la loi me l’interdit.
Si je ne peux fuir par l'extérieur, je m'enfuirai par l'intérieur.
Je trouverai les moyens de venger mon village."
Merci à l’auteur d’avoir pensé à moi pour l’avant-première de son roman. Je le chronique un peu tard dû à mon souci de santé mais l’attente vaut le coup aha.
Quelle joie de retrouver Amayal au plein cœur du Harem, qui a encore en vue son objectif : Celui de gravir les échelons afin de retrouver sa liberté.
J’ai eu beaucoup de questions à la fin du tome 1 qui m’a laissé sur ma faim d’en découvrir un peu plus. Ce tome 2 aide beaucoup à répondre à nos questions mais malheureusement, d’autres arrivent (forcément !). On découvre un peu plus les coutumes du peuple aztèques, les rituels, les différentes formes d’écriture et la création de leurs couleurs. C’est cette richesse de vocabulaire, cette connaissance qui fait tout le charme de cette saga. L’auteur s’investit a 200% à faire des recherches sur ce peuple mystérieux et nous livre tout à travers les yeux d’une héroïne juste top.
Parlons-en de cette héroïne. C’était une jeune femme fragile dans le tome 1 qui s’est durci petit à petit pour atteindre son objectif. Dans ce tome, on la voit totalement évoluée et ce n’est pas plus mal avec ce qui l’attend. Elle devient une vraie femme en quelque sorte car elle doit apprendre à se servir de son corps comme une arme. Elle est intrépide, insoumise, attachante et surtout, elle est plus sûre d’elle et cela peut devenir vite dangereux pour ceux qui veulent se mesurer à elle. Car oui, un harem, c’est beaucoup de femmes pour un seul homme et qui dit beaucoup de femmes, dit rivalités. Amayal en apprend à ses dépens. C’est loin d’être un conte à la Disney, la rivalité est subtile et peut te piquer là où tu t’y attends pas, quant à l’apprentissage... C’est parfois compliqué de se démarquer. Les femmes entre elles, c’est bien connu... Ce n’est pas tendre.
En plus de notre protagoniste, j’ai été heureuse de redécouvrir la plume de l’auteur car je le trouve doué dans beaucoup de choses. Déjà, le récit est une immersion totale. On s’y croirait presque. Les descriptions sont juste hyper détaillées, ce qui permet d’imaginer efficacement les lieux, les objets... On cherche avec notre personnage tous les détails qui peuvent l’aider à se sortir d’une situation, chaque lieu est passé au peigne fin, un indice, un détail qui peut tout changer. On découvre une tout autre facette de l’histoire à travers les yeux d’Amayal. Les rebondissements s’enchaînent , on a la pression à chaque page tournée pour notre héroïne.
Pour les mots compliqués, propres à la population aztèque, l’auteur nous a habitués déjà dans la saison 1 de mettre un lexique, et c’est avec joie qu’on le retrouve aussi à la fin de ce tome. Malheureusement quand on est sur ebook, cela n’est pas avantageux... Mais en papier, cela peut fortement aider.
En bref, j’ai bien aimé cette suite qui m’a donné envie d’en découvrir toujours plus sur cet univers. L’auteur à se don de vous accrocher du début à la fin avec des rebondissements qui peut parfois donné des hauts le cœur, du stress et faire passé par toutes les émotions possibles. On s’attache rapidement à notre protagoniste qui cache bien son jeu. Toujours se méfier des personnes calme, Amayal n’échappe pas à la règle, pour notre plus grand bonheur.
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