Auteur : Michèle Dassas Edition : Marivole Nombre de pages : 351 |
« Robe sur robe ne vaut », voilà comment un grand nombre de ses confrères avocats accueillirent la prestation de la première femme à avoir plaidé. Les railleries, le mépris traduisaient l’angoisse des hommes de voir des représentantes du sexe dit faible, accéder à des fonctions qui leur étaient jusqu’alors exclusivement réservées.
Combien avait-elle dû se battre, Jeanne Chauvin, avant de pouvoir en n prêter serment, trois ans après avoir essuyé un humiliant refus, alors qu’elle était pourtant munie de tous les diplômes nécessaires ! Femme de robe retrace le parcours de cette femme remarquable, ses combats, son humanité, ses espoirs. Aux côtés d’une mère d’exception et d’un frère, aussi déterminé qu’elle, qui fut député de Seine-et-Marne, et secrétaire du Grand Orient, Jeanne laisse le souvenir d’une femme digne, résolue, charismatique, une pionnière éprise d’équité. Mais Femme de robe est aussi un roman qui, au-delà des faits historiques, ressuscite une Jeanne plus intime, avec ses passions et sa sensibilité toute féminine.
Merci aux éditions Marivole de m’avoir envoyé ce service-presse.
Tout d’abord, je tiens à préciser que ce n’est pas mon genre de prédilection et c’est encore moins mon genre de lire des biographies romancées de personnes célèbres car à vrai dire, je n’y porte pas grand intérêt. Ma chronique n’a pas été influencée par les éditions avec qui je suis partenaire, c’est moi qui ai accepté de le recevoir pour sortir un peu de ma zone de confort. C’est plutôt réussi une fois de plus !
Dans ce roman, nous apprenons un peu sur la vie de Jeanne Chauvin qui a été la première femme en France à avoir plaidé et elle a combattu - c’est le moins qu’on puisse dire - afin d’avoir le droit de pouvoir enfin passer son diplôme d’avocat. Pour ma part, ce fut une immersion totale dans ce monde car le monde a bien changé depuis, surtout le droit des femmes. J’ai été même impressionné par ce combat constant que les femmes ont dû faire et la différence avec les droits qu’elles avaient et celles de notre époque. Je crois que le pire reste les remarques des hommes, elles, elles ne changent pas tellement, encore aujourd’hui, des femmes sont victimes des mêmes remarques. C’est plutôt désolant à l’époque actuelle.
L’auteur à fait un travail remarquable quant à la documentation, ses annexes qui rendent vraiment des compléments d’information à l’histoire, la description de l’époque que je connais qu’à travers mes cours d’histoire et ce fut vraiment intéressant, pour ma part, de découvrir tout ça dans ce roman et surtout de le découvrir avec ce bout de femme qu’était Jeanne. D’ailleurs, on s’y attache beaucoup car elle a fait beaucoup de choses qui ont marqué l’histoire malgré tout. On se met beaucoup à sa place, on apprend à dompter avec elle ses craintes, ses peurs, ses sentiments mais je dois dire que j’ai appris d’elle d’une certaine manière, cette femme était forte, pleine de vie et de combativité. Elle a été jusqu’au bout et je suis plutôt impressionné, voir même fan de sa motivation.
La plume de l’auteur est fluide, ce qui laisse vraiment l’impression de ne pas passer des heures à découvrir son histoire. Pour ma part, ce fut une bonne découverte qui m’a permis tout de même de sortir de ma zone de confort et de découvrir une femme remarquable.
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