Diaporama

#65 Hasard

Auteur : Sofia Perez
Edition : Bookless
Nombre de pages : 22

       « Hasard » tente de démontrer que l'attirance entre deux personnes n'en est jamais le fruit. Elle décrit l'intensité et le mouvement d'une relation entre deux femmes, une émulsion qui révèle progressivement un véritable secret.





      Merci à l’auteur pour sa confiance.

      Que dire de ce roman à part qu’il a été plutôt bizarre pour ma part sachant qu’il ne fait que 22 pages. J’emploie le mot bizarre car je ne m’étais jamais posé la question abordée dans ce roman, peut-être parce que je ne doute pas de mon orientation sexuelle ou je ne sais pas trop. Mais pour moi, cela a été l’incompréhension au début et la totale découverte.

      La relation des deux protagonistes est plutôt ambiguë du début à la fin et on se demande même si cela n’est pas trop grossi justement pour que ce soit tiré au maximum. Ils sont énigmatiques et je n’ai pas trop réussi à les cerner. J’ai eu une sensation de voyeurisme par moment car on développe vraiment sur la complexité des sentiments de nos personnages et cela ne m’a trop plu de m'insinuer dans sa tête pour des choses aussi intime mais vu que c’est plutôt dans le contexte de la nouvelle, j’ai continué jusqu’à la fin.

      L’histoire est troublante, la relation aussi et l’auteur, je pense, a voulu nous faire réfléchir sur la nature de nos sentiments, comment les comprendre et si l’on peut lutter avec l’attirance et notre cœur. Pour moi, si on aime quelqu’un mais qu’on est attiré, désire une autre personne, c’est qu’il y a un hic quelque part.

      La plume est bien coordonnée et on ressent les émotions de notre protagoniste. Il faut dire qu’il n’y a pas de dialogue, juste du texte. Cela peut paraître déroutant mais je pense qu’il faut lire pour comprendre. Comme dit plus haut, on rentre bien dans la tête de notre protagoniste, le sentiment de gêne pour ma part, s'est installé mais si c'est le but, l'auteur a plutôt réussi.

      En bref, ce fut une nouvelle où je suis plutôt mitigée. La couverture ne m’attire pas plus que ça et ce sentiment de pénétré dans l’intimité de quelqu’un ne m’a pas forcément plu mais je dois avoué que la réflexion que cette nouvelle pousse à faire est bien trouvé.

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