Diaporama

#54 La petite Fadette

Auteur : George Sand
Edition : Marivole
Nombre de pages : 235

      Dans le pays, on l'appelait la petite Fadette, car elle avait la taille d'un farfadet et les pouvoirs d'une fée. Comme sa grand-mère, elle guérissait les hommes et les animaux. Landry, l'un des jumeaux de la ferme voisine, tombe amoureux d'elle. Mais l'amour d'une sorcière est mal vu dans cette famille, et il rend malade de jalousie Sylvinet, l'autre "besson."

      Après La mare au diable, et François le Champi, c'est le troisième roman champêtre de George Sand. Elle y exprime tout ce que la vie lui a appris. L'apparence des êtres ne compte pas, il faut percer l'écorce. La richesse des filles ne fait pas leur bonheur et l'amour est difficile à construire. Son désir inassouvi est là, aussi, d'un amour qui durerait toujours.

      La petite Fadette illustre le grand dessein de George Sand : enseigner le respect de Dieu, de la nature, de la sagesse, de l'amour.




      

      Merci aux éditions Marivole pour l’envoi.

      J’ai voulu tenter un classique, hé oui ! Je lis partout « mais il faut connaître les classiques... » oui mais non. Je viens de lire ce roman et je ne pense pas recommencer avec un classique... Pour moi, les classiques ont toujours été le roman qu’on t’oblige à lire à l’école, sans que tu en aies envie. Donc j’ai toujours évité ce genre de roman. Seulement, quand je l’ai vu dans le catalogue, je me suis dit pourquoi pas retenter... Je n’aurai peut-être pas du ? Peut-être avec un autre ?

      La petite Fadette n’est pas si détestable que ça quand j’y repense car il donne plusieurs leçons de vie, il y a plusieurs sujets en arrière-plan qui font que c’est un bon roman mais je n’ai pas réussi à accrocher avec la plume de l’auteur et les tournures de phrases. Non je n’ai pas pu. Même si je me dis « Mais dis-toi que ce roman date du XIX siècle... », oui mais il y a des genres que l’on n’adhère pas et bien je crois que moi ce sont les classiques.

      Je passe maintenant au bon côté de ce roman : les sujets traités. Outre les personnages auquel je reviendrais plus tard, les sujets sont assez variés mais surtout traités sur les choses qui se passer à ce moment-là : La place de la femme ( je crois que je tombe que sur des romans qui traite de ça en ce moment), de l’éducation, de la croyance qui sont abordés avec simplicité tout en ayant une morale à côté : L’habit ne fait pas le moine (oh l’expression qui plus vieille que moi.), la tolérance avec le respect de l’autre. Mis à part ça, l’histoire est plutôt sympatoch quand on ne fait pas attention à ce que j’ai dit plus bas. Mais elle n’a rien d’extraordinaire.

      Fadette est l’exemple même de la fille croyante de l’époque. Elle reste la plus intéressante du roman car elle a un caractère basé sur sa croyance et c’est là plus en accord avec l’époque. Mais les personnages secondaires dont Sylvinet, j’ai eu un énorme bémol : Comment faire quand on a envie de vraiment claquer un personnage ? Qu’il nous énerve à un point de gâcher la lecture ? Je n’ai déjà pas accroché à la plume alors un personnage en plus qui plombe un peu plus... C’était limite ! Mais j’ai continué car je suis une femme forte et que je peux le faire ! Mais bon, peu de personnages sont approfondis à part Fadette...Malheureusement elle n’est intervenue tard dans le roman donc autant vous dire directement le fin fond de ma pensée : Je me suis ennuyée une bonne partie du livre.

      En bref, je pense que je ne tenterai plus de classique si c’est pour faire des chroniques de ce genre là. J’ai tenté, mais je n’ai pas accroché à la plume et encore moins aux personnages secondaires qui sont survolés. Malheureusement pour moi, la seule qui a su remonter n’est intervenue que tard dans le roman. L’histoire n’a rien d’extraordinaire et je crois que je vais rester avec les romans qui sortent au XXI siècle.

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