Auteur : Philippe Fuzellier Edition : Mon Petit Editeur Nombre de pages : 188 |
Noam Malher, orphelin, a trouvé un point de chute familial en se mariant avec Isabelle Boissac. Le père d'Isabelle, Marc-Henry Boissac, écrivain notoire, meurt dans son manoir, victime d'une crise cardiaque, laissant une fortune très importante. C'est Noam, ce brave garçon, qui va révéler l'existence d'une menace terrifiante qui pèse sur chaque membre de cette famille. Non, le manoir n'est pas hanté, mais ses occupants le sont par une incroyable histoire très intrigante, au cur de laquelle, au manoir des Boissac, tout le monde va subir une oppression. Mais pourquoi cette menace, et qui sévit sur toute une famille ?
Merci à Philippe Fuzellier pour m'avoir permis de lire son roman.
Nous sommes en compagnie de Noam Mahler qui nous raconte sa vie avant sa mort. Car oui, c’est bien un mort qui nous raconte son histoire déchirante. Comment est-il en arriver là, dans son monticule de terre avec une croix, seul alors qu’il avait un avenir prometteur avec sa femme, Isabelle Boissac, fille d’une grande famille bourgeoise.
Déjà, dès le début, nous avons un rebondissement, un mort qui nous raconte son histoire n’est pas très courant. Nous sommes très curieux de découvrir son histoire et surtout, pourquoi il tient à nous le raconter. Les évènements prennent beaucoup d’ampleur au fur & à mesure des pages, on va de révélation en révélation et on tombe sur une intrigue très « fallait y penser » ! En fait, le piège se referme petit à petite histoire de bien faire mariner notre protagoniste. Je dois dire que le dénouement nous tient plus frustré qu’autre chose et même si j’avais déjà deviné qui avait tué ce pauvre Noam, j’ai été surprise que cette personne n’avait pas de remords. C’est limite du sadisme.
Nos personnages sont tous intéressants, et gardent bien leurs secrets. Malgré tout, je ne me suis pas vraiment attaché à eux. Chacun à un rôle à jouer et nous berne chacun leur tour. Ce qui freine pour cerner leur personnalité. Lorsque l'histoire se met réellement en place, car au début cela sonne un peu mou, on commence à plonger dans la noirceur et le plus tordu d’entre eux n’est pas forcément celui que l’on croit. Ils ont tous un masque qu’on essaye d’enlever au fur & à mesure des pages.
La plume est élégante, fluide et surtout très bien travaillée. Le récit est original et le polar est bien présent dans ce roman. Pour ma part, ce qui m’a déçu est de savoir qui s’était et que j’avais raison. En fait, je crois que je devrais faire détective car je trouve toujours le tué des polars… Paix à mon âme pour m’auto spoil dès le début des romans. Et je mets au défi un auteur de me surprendre pour la fin d’un polar tien !
En bref, une histoire qui donne presque un thriller mais qui a tout d’un polar qui peut facilement intriguer. Je n’ai pas forcément accroché aux personnages mais bien que je connaissais la fin à l’avance, cela ne m’a pas empêché de continuer ma lecture. Oserez-vous pénétrer dans le Manoir des Boissac et découvrir leurs secrets ?
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