Auteur : René Pagis Edition : Marivole Nombre de pages : 262 |
Jacques a toujours dit qu’un jour il partirait « Tout droit devant » conscient qu’il ne le ferait jamais. Pourtant, un jour, di érent des autres, incapable de supporter plus longtemps une vie conjugale impossible, il part sous la pluie en direction du sud.
À bout de force, il se réfugie dans une grande maison, chez Mathilde, une dame mystérieuse qui l’envoute et le prive progressivement de toutes ses défenses... Un homme, malade, dont il a remarqué la présence est nalement étou é dans son lit. Jacques, inconscient, se réveille dans une chambre auprès de Mathilde sans le moindre souvenir. Elle l’accuse du meurtre de son mari. « Il a basculé dans un autre monde délicatement irréel, abandonnant toute forme de raison, aujourd’hui, il en est convaincu, il a cédé sans pouvoir résister à une tentation fatale... »
A-t-il été victime du seul pouvoir de séduction de Mathilde à la manière du chant clair des sirènes attirant les marins ou d’une substance discrètement administrée par son hôtesse ?
Jacques reprend sa fuite mais tombe rapidement dans les mailles de la Justice et comme si cela ne su sait pas, il apprend qu’il est atteint d’une maladie grave qui risque de l’emporter très vite...
Laquelle de ces deux fatalités l’emportera ? Et si en attendant il réapprenait à vivre et à aimer ?
Merci aux éditions Marivole pour leur confiance.
La routine s’installe dans le couple de Jacques et il en a marre. Il décide de quitter cette vie sans se retourner en laissant tout à sa femme pour pas qu’elle ne soit dans le besoin. Il va trouver refuge dans une maison d’hôte tenu par Mathilde. C’est à partir de ce moment-là qu’on regrette son petit coin douiller chez soi.
Dès le début du roman, l’auteur nous montre les bases du couple : L’argent. L’argent ne rend pas heureux et c’est donc pour ça, je suppose que Jacques à voulu une nouvelle vie. C’est un personnage au grand cœur qui pense plus aux autres qu’à lui malheureusement. À trop être gentil on se fait souvent manger et il va l’apprendre à ses dépens, cela fait plutôt mal. L’auteur n’est pas du tout tendre avec lui, il le fait vraiment passé par plusieurs épreuves tragiques : Le meurtre qu’il n’a pas commis, la maladie et la fatigue de se battre pour prouver son innocence. On le voit finalement évolué au fur et à mesure grâce à ses épreuves. Seulement, ce que j’ai trouvé dommage, c’est qu’on s’attache un peu à lui au début, on empathie pour lui, on le plain limite mais ensuite, ON N’EN PEUT PLUS DE LUI ! L’auteur arrive à le rendre limite détestable ! Il est d’une passivité, c’est juste énervant au bout d’un moment. Il durcit mais devient passif par la suite, il prend tout dans la tête sans réagir et après le personnage de Jacques du début n’existe plus, nous lisons les aventures d’une limace... Quant à Mathilde, j’ai trouvé sa psychologie n’est pas assez développé pour la personne qu’elle est censée être grâce à l’auteur... À méditer sur son comportement assez énigmatique par moment.
Pour prouver son innocence Jacques n’a pas d’autre choix que passé par la justice, et on voit que l’auteur est plutôt informé car on entre dans les détails et rouage de celle-ci, autrement dit, cela va être difficile, long et compliqué pour lui de prouver son innocence. On ressent une espèce de tension tout le long du roman qui peut parfois être déroutant. Malgré tout, la plume de l’auteur est efficace pour faire ressortir les émotions qu’il souhaite donner.
Je crois que j’ai tout dit sur ce roman, à part la fin. Cette fin est assez émouvante, et j’ai trouvé cela plutôt magnifique malgré que je n’aimais plus le personnage de Jacques. Je l’ai trouvé vraiment touchante et je ne peux que vous le recommander pour la découvrir. Jacques n’est plus le petit oiseau tombé du nid, il a appris à voler.
En bref, l’auteur a su me faire détesté son personnage principal au fur et à mesure de son roman, ce que je trouve assez dommage mais on ne peut pas tout aimé. Malgré tout, la tension de ce roman est palpable, l’auteur a su me faire retranscrire les émotions qu’il souhaite faire passé et la fin est bouleversante. Je recommande surtout ce roman pour sa leçon de vie ; Il ne faut pas toujours penser qu’aux autres, mais à soi-même aussi.
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