#60 Dust Bowl

Auteur : Fabien Fernandez
Edition : Lynks
Nombre de pages : 263

       Oklahoma, avril 1935. Témoin impuissant du meurtre de son père, Kush fuit la demeure familiale en proie aux flammes. En quête de justice et de vérité, le jeune Forgeron découvre l’existence d’un complot qui pourrait bien changer l’histoire du pays. Déterminé à s’opposer aux plans des Alchimistes, l’ordre occulte responsable de la mort de son père et de celle de nombreux mages Forgerons à travers les siècles, l’adolescent traverse le pays ravagé par le Dust Bowl, tempêtes de poussières dévastatrices nées par la faute des hommes. Au cours de son périple, Kush croise Ruben, un étrange golem, un inquiétant groupe de forains et Alexandria, tireuse de cartes, dont il tombe éperdument amoureux…

         Merci aux éditions Lynks pour leur confiance.

       On suit Kush dans les années qui suite au décès de son père décident de faire un roadtrip en Oklahoma pour espérer rencontrer le président. Seulement, quelques imprévus sont à prévoir... Va-t-il arriver à bon port ?

       J’ai appris une chose dans ce livre, c’est la définition de ce titre. Cela m’a aidé à comprendre un peu mieux tout de même. Dust Bowl est le nom donné à une région : le Kansas et le Texas. Elle a été touchée dans les années 1930 par une série de tempêtes de poussière provoquant une catastrophe écologique et agricole. En lisant juste la définition de ce titre, on sait déjà les sujets principaux que va traiter ce roman, voire même l’acteur principal. Si vous suivez bien et si vous m’avez bien compris, il s’agit bien des problèmes écologiques, écosystème qu’on va aborder à l’intérieur. L’auteur nous met en garde à plusieurs reprises sur les avancés technologique et les répercussions que cela va avoir sur notre petite planète, on pourrait même dire que la planète Terre est un protagoniste à part entière dans ce roman avec ses soucis écologiques. Donc autant vous dire que cela prend quand même une grande place, on en parlera jamais assez. Mais bien entendu, nous n’allons pas parler uniquement de cela...

       Nous alternons les points de vue entre Kush, un personnage soif de vengeance et qui fera tout pour avoir ses réponses et Ruben, une créature à la Frankenstein qui n’a pas vraiment de chance car les organes qui la composent garde son lot de souvenir... Alors autant vous dire que cela peut vite devenir gênant pour lui. Ce sont deux protagonistes qui se complètent parfaitement et ce fut un plaisir de les découvrir et découvrir l’univers à travers leurs yeux. Nous apprenons à les connaître petit à petit, leurs motivations, leurs histoires et nous voyons aussi les actions sous différents angles, ce qui nous construit notre propre point de vue aussi.

       Ce que j’ai bien aimé aussi, c’est que le roman m’a appris beaucoup de chose. Autre que son titre et la période de l’histoire qui le précède, il m’a aussi appris les surnoms donnés à des lieux. On rencontre même des personnages historiques que l’on n’aurait pas cru rencontrés dans un livre classé fantastique mais pas que... Le fantastique est vraiment présent dans ce roman sous forme d’alchimiste qui sont en fait des scientifiques prêt à tout pour enrichir leurs petites personnes... Donc nous avons bien des méchants en face de nos deux protagonistes. L’auteur mélange l’historique et le moderne, cela donne un bon rendu.

       La plume de l’auteur est fluide et on ne voit pas vraiment les pages défilées. Je l’ai même trouvé un peu court à mon goût, j’en voulais toujours plus. Les phrases courtes procurent un sentiment de pression, d’urgence que ça peut parfois couper le souffle dans notre lancée tellement on est accroché et qu’on veut savoir la suite.

       En bref, j’ai bien aimé découvrir ce roman. Il pousse à l’ouverture d’esprit, la tolérance et à la réflexion. La plume et les sujets de l’auteur se complètent et nos protagonistes aident beaucoup à rentrer totalement dans l’histoire. J’ai trouvé ce roman intéressant et j’ai appris pas mal de choses tout en restant dans mon genre littéraire de prédilection : Le fantastique. Je recommande.