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#55 Arboria, le monde entre les arbres

Auteur : Anthony Stefano
Nombre de pages : 217

        Il s'en passe des choses à Durbuy, dans la plus petite ville du monde. Alexander, Hope, Meredith et Amy passaient de magnifiques vacances avec leurs parents dans une maison à l'orée d'une forêt lorsque par inadvertance ils découvrirent un portail menant à une contrée fantastique peuplée de nains, de gnomes et un tas d'autres créatures plus étranges les unes que les autres. Cependant, ils ne seront pas les seuls à chercher un moyen de retourner dans leur monde. Une mystérieuse sorcière tente de localiser le portail depuis plusieurs siècles.




        Merci à l’auteur pour sa confiance.

        Alexander et ses parents doivent rejoindre des amis à Durbuy. Ils arrivent dans une maison entourée d’une forêt qu’on déconseille de visiter. Un jour, leur curiosité les a poussés à s’enfoncer trop loin dans celle-ci, et ce qu’ils vont découvrir ne sera jamais à la hauteur de votre imagination.

        J’ai déjà lu un roman de cet auteur, et je dois dire que c’est pour cela que j’ai accepté de recevoir ce service-presse car je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Ce roman me fait fortement pensé à un remake de Narnia : On s’enfonce trop loin dans l’armoire et paf, un Nouveau Monde... C’est ce qui se passe avec nos bois. Il suit la trame classique d’un fantastique : des méchants et des gentils entourés de créatures en tout genre qui peut dépasser l’imagination de certains. Étant fan de fantastique, je dois dire que j’ai été plutôt servie : L’auteur travaille et réussit à nous faire entrer dans son intrigue sans pour autant plagier nos grands classiques. Cet autre genre littéraire lui va bien, peut-être continuer dans ce sens-là?

        Les personnages sont plutôt attachants même si je trouve Amy fortement agaçante malgré tout, je trouve que les personnages secondaires ne sont pas autant approfondie qu’Alexander alors qu’ils ont autant leurs importances dans le roman que lui. C’est ce que j’ai trouvé dommage, cela aurait rajouté des pages, certes mais on aurait pu les connaître davantage.  En dehors d’eux, l’auteur a su intégrer des valeurs que l’humain perd un peu plus chaque jour : Le respect de la nature, des vivants. J’ai bien aimé ce petit côté qui nous pousse à réfléchir sur les actes de chacun. Sa plume est fluide et travaillée donc je trouve que ces arguments et exemples sont très bien menés. 

        Arboria est un monde passionnant à découvrir, que ce soit par ces créatures aussi intéressantes à comprendre que par son monde féerique qui nous donne envie, nous aussi, d’aller le découvrir. Ce monde va pousser nos protagonistes dans leurs retranchements avec quelques leçons, comme compter les uns sur les autres pour s’en sortir malgré que ce conseil n’est pas trop à prendre au sérieux. Je trouve que de mon point de vue, on est mieux servie par soi même la plupart du temps, si on regarde du côté de l’amitié, on peut compter sur les amis, c’est sur et Alexander le voit très bien qu’il ne peut pas y arriver seul. 

        En bref, j’ai bien aimé ce roman avec tous ces rebondissements et la fin qui nous cloue le bec. Malgré que j’ai trouvé peu approfondissement sur les personnages secondaires, je vous invite vivement à découvrir le monde d’Arboria, un petit remake de Narnia à la façon de l’auteur qui bouscule un peu la trame du genre Fantastique.

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