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#124 Coeur de Menhir

Auteur : Adrien Hortemel
Edition : Donjon
Nombre de pages : 266

         Une paix fragile règne entre les différents peuples de la forêt de Déremkas. Les habitants sont menacés par une prophétie oubliée qui annonce le retour des ténèbres. Parmi eux, Dairen, un jeune homme ordinaire, va se retrouver au milieu d’une lutte de pouvoir. Les rencontres seront nombreuses, mais ces personnes vont-elles l'aider à se frayer un chemin dans un monde cruel où les légendes sont devenues réalité ?



         Merci à l’auteur de sa confiance !

         Étant grosse liseuse de fantasy et fantastique, j’ai été limite obligée de demander à lire ce livre mais au final, je suis plutôt mitigée. N’oublions pas que ce roman est un premier donc je me doute que les raisons que je vais évoquer vont être corrigées par la suite ! Je l’espère en tout cas car c’est un livre prometteur.

         Dairen est un étranger au village de Kerstrud, l’arbre cité. Malgré tout, il essaie de devenir quelqu’un aux yeux de tous en suivant l’apprentissage donné. À la fin, il est envoyé à la garde. Seulement, sa première mission ne se passe pas comme prévu car la ville se fait attaquer. Son maître et lui sont confrontés à des créatures non identifiées. Dairen, dans la panique, est aidé par une lumière bleue qui émane de sa main... Mais il ne la contrôle pas. À la fin de cette bataille, au lieu d’être accueilli en héros, ils sont accusés de meurtre. C’est là que les ennuis commencent. 

         Je suis mitigée par ce roman qui annonçait quelque chose de grand, de beau pour les raisons suivantes : Trop de répétitions, tue les répétitions. L’auteur en utilise pas mal et je trouve que ça bouffe tout ! On répète sans cesse et cela fait manquer de fluidité au texte. De plus, il nous donne pas mal d’éléments dès le début et je ne m’y suis pas mal perdue aussi malheureusement. En plus des répétitions, cela donnait un gros pavé auquel j’ai perdu le fil. 

         Malgré tout, j’ai bien aimé ma lecture. L’univers est vraiment riche, l’auteur a imaginé de A à Z son roman à la perfection car tout y est : Les différentes aptitudes, chacun à un rôle précis dans le village en fonction de leurs capacités, personne n’est exclu dedans. Dairen est un personnage plutôt énigmatique car j’ai trouvé que sa personnalité manquait de profondeur (un peu plus travaillé & c’était le top !) et on le ressent avec les autres protagonistes d’ailleurs, rien que dans les conversations. Il reste tout de même attachant, il observe tout dans le moindre détail et on dirait qu’il est en harmonie parfaite avec la nature. J’ai trouvé pas mal pour un « héros », qu’il prenne le temps d’observer tout sans se précipiter.

         Quant à la plume, l’auteur martyrise ses protagonistes. Il ne leur donne pas la vie facile, ce qui donne de l’action car y a toujours un couillon pour faire une gaffe. Le rythme par contre, est rapide. Peut-être un peu trop car il y a des fois où j’ai cru avoir manqué une action. Je me suis demandé pourquoi il se passait ça alors que je venais de le lire. C’est peut-être dû à un Alzheimer précoce ? Le gros plus sont vraiment les illustrations qui sont magnifiques et qui m’ont simplement confirmé ce que j’imaginer du personnage.

         En résumé, il n’y a pas que des points négatifs, mais malgré tout ces défauts que je cite, j’ai bien aimé l’univers. Découvrir les capacités de chacun à vraiment été un plus car je suis de nature curieuse et rien n’est laissé au hasard. Les légendes et les créatures énoncées sont très bien travaillées ainsi que les détails. Il reste quelques choses à améliorer et le livre serait vraiment parfait. J’aimerais bien lire la suite pour pouvoir voir les améliorations. Je serai curieuse de voir. De toute manière, je recommande ce livre. Rien que pour les illustrations ! 

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