Diaporama

#2 Hü

Auteur : David Dolo
Nombre de pages : 274

        Francis n’aurait jamais dû descendre de ce train, voilà ce qui arrive quand on sort des rails, il aurait pu rejoindre son bureau comme chaque matin, mais il a voulu faire le malin, bravo, il est bien avancé maintenant… Adieu, chère routine… 

        Et le voilà qui erre, pauvre bougre, un pied devant l’autre, mais où sont sont les villes, les gens ? Et ce gamin avec un sac sur la tête, il lui veut quoi au juste ? Oscar qu’il s’appelle. Et lui n’est pas seul, il y en a des tordus par ici…Tout est tellement étrange…

        Ce que Francis voudrait ?

        Rentrer.

        Las, il sera bringuebalé des nues aux ornières au hasard des rencontres, tentera d’échapper à ceux qui le rêvent mort, fuira ceux qui le veulent vivant.





        Merci à l’auteur pour sa confiance.

        Francis qui ne se sent pas très bien dans un train (mal des transports bonjour) s’arrête à son arrêt habituel pour aller travailler. Seulement, cette fois-ci, le paysage n’est plus le même. Au lieu des trottoirs et des habitants habituels, il voit un paysage terne, gris rempli d’ordures. What ?

        Francis est-ce qu’on appel un anti héros, il se contente de ce qu’il a et s’en fou du reste. Il n’est pas compliqué à vivre car il ne cherche en rien le pouvoir. Peut-être car il subit le harcèlement au quotidien ou qu’il ignore tout ce qu’on lui dit afin de se pas avoir à dire qu’il est harcelé... Seulement, dans ce Nouveau Monde, il continue d’être le petit mouton noir...

        L’auteur n’est pas tendre, loin de là. Que ce soit avec Francis (Aaaah ce prénom me fait trop penser à Malcolm...) ou avec nous. Il nous poignarde avec ses mots et peut nous faire par moment détourné le regard tellement les scènes semblent réalistes. Parfois c’est dur à lire, les propos sont bruts et il ne cherche pas à rendre tout rose son univers. Il exploite cette atmosphère avec brio et celui de nos protagonistes. En fait, je dirais même que ce roman est sombre.

        L’atmosphère est malsaine, glauque et parfois met mal à l’aise et nos protagonistes sont parfois détestable. Cela ne donne pas forcément envie de le lire dit comme ça mais quand je dis qu’il exploite cette atmosphère et cette sensation pour nous montrée qu’au final, il y a de la lumière au bout du tunnel : L’espoir. (oh je crois que je vais devenir philosophe...).

        Ce qui est intéressant dans ce roman, je dois même dire que ce roman fut une bonne expérience, c’est que les sujets abordés sont divers même s’il reste dans la noirceur de l’univers. Il y a l'humiliation, la violence, le harcèlement, la routine de la société... C'est notre « quotidien » finalement. On le voit partout, à la télé, dans les rues... Et surtout, on le voit sous un autre angle. Ce sont des thèmes difficiles à abordé, surtout dans un roman fantastique mais l'auteur a su le faire.

        En bref, ce roman est sombre, glauque mais l'auteur nous montre que parfois, il y a de l'espoir. Ce roman est une expérience car les sensations ressenties ne sont pas top par moment mais le soulagement de voir les solutions arrivées nous délivre d'un poids... Comme si... Le protagoniste était finalement devenu une bonne connaissance.

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