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#131 Mutation

Auteur : Marie Tinet
Nombre de pages : 20
        Courir. Fuir. C'est mon quotidien désormais. Les monstres me traquent, ils ne s'arrêtent jamais. Je les entends, ils arrivent...





        Merci à l’auteur de m’avoir permis de découvrir sa petite nouvelle.

        Nous ne savons rien de notre protagoniste, à part qu’elle fuit des créatures dans le Nouveau Monde post-apocalyptique que l’auteur nous propose. D’ailleurs, ses créatures m’ont fait fortement penser au roman "In the After" de Demitria Lunetta. C’est écrits sous forme de journal je dirais car nous ne savons juste ce qu’elle ressent au moment de l’action. 

        C’est une nouvelle extrêmement courte avec une plume très fluide à phrases courtes. L’auteur ne s’embête pas avec les détails et va directement à l’essentiel. Ce que je pourrais presque lui reprocher car j’avoue être intéressé de savoir comment ces créatures sont arrivées là et surtout l’après de la nouvelle. Cela peut être vraiment intéressant un avant et après, ce qui pourrait rendre l’univers encore plus riche. Tout s’enchaîne rapidement et on n’est directement plongé dedans, même pas un ouf qu’on est déjà dans l’action. Cela nous prend directement aux tripes et j’ai bien aimé ce lancement direct dans le sujet. Malgré tout, je me dis qu’en 20 pages, on est bien obligé d’être bref !

        Pas mal de suspens dans cette aventure, malgré que je n’ai pas eu de surprises mais pas de déceptions non plus vis-à-vis de cette lecture. On suit juste un personnage dans un moment bref de sa vie et 20 pages peuvent convenir. Même si peut-être je verrai bien ce personnage dans un livre plus gros et la nouvelle en hors série. 

        En bref, si vous aimez les nouvelles littéraires courtes qui gardent entièrement le mystère autour, vous pouvez lire cette histoire ! Moi je l’ai trouvé courte car on est tellement pris dedans qu’on ne s’enlève plus jusqu’à la dernière page. Dommage car j’aurai aimé un univers plus long, plus prononcé. Marie Tinet, a quand un roman avec cette fille ?! Aha.

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