Auteur : Benham Nombre de pages : 143 |
Dans la vie il y a souvent deux vérités, deux versions, deux façons de vivre et de ressentir la même histoire. C'est exactement ce qui arrive à Ernest Hunter, un écrivain de Seattle, mascotte d'un éditeur déjanté, et à Axel Beauclair, une française en mal d'amour et d'évasion. Deux récits différents qui ne racontent pas la même histoire mais la même aventure.
Bref, je me suis retrouvé à Paris avec un appartement, une voiture du cru local et un copain assez sympa arrivant sous peu, nous avions rendez-vous à trois heures moins le quart. J’avais quelques jours de libre, offrant ces tierces à mon âme tzigane. Je n’avais qu’un vague rendez-vous professionnel à Los-Angeles, la semaine suivante, avec un producteur bizarre. Il voulait faire un film où il n’y avait pas d’histoire, l’écran divisé en huit, un nouveau concept. Je n’avais rien compris mais j’avais accepté. Je n’avais rien tourné depuis un an, et mon bouquin avait été tiré à peine à trois cents exemplaires. J’en avais moi-même acheté cinquante pour que mon éditeur continue à m’inviter à ses soirées. Des fêtes à tout casser, certaines duraient trois jours, vous repartiez de là avec une garde robe toute neuve, et à manger pour le restant de la semaine.
C’est là-bas, dans une de ces soirées à Seattle, que j’ai eu la bonne idée de rencontrer Axel, la semaine dernière. Axel est une femme un peu irréaliste, avec des cheveux noirs et une mèche blanche naturelle au milieu, très fine, très sensuelle. Un mélange de panthère noire, de salope et d’enfant. Un mélange détonnant m’ayant fait craquer tout de suite, en un instant je l’aurais suivie au bout du monde. J’étais venu à Paris pour lui faire une surprise.
Merci à l’auteur pour sa confiance.
Ernest Hunter est un écrivain aux USA qui va en France après avoir eu un coup de foudre avec Axel lors d’une soirée avec son éditeur. Après une nuit, celle-ci est rentrée à Paris. Il compte la rejoindre mais rien ne se passe comme prévu !
L’histoire est bien sûr, divisée en deux parties comme indique le titre : La plume qui est dense, compacte, brute et parfois avec pas mal de longueurs... Je n’ai pas accroché du tout à cette partie, car on ne sait pas trop où l’auteur nous mène. La deuxième, l’amour, nous montre une tout autre facette du roman et on comprend petit à petit le sens de la première... Mais je trouve ça dommage, car on commence avec la première partie et cela peut nous faire abandonner notre lecture. La lecture est une partie de plaisir et non de prise de tête... Donc ça change la donne sur l’avis finale en fait.
Il faut savoir qu’Ernest est un personnage que je n’ai pas forcément aimé. Il s’attache beaucoup trop vite, il suit le mouvement et n’a pas vraiment de personnalité. On peut le mettre dans la case de mouton et ce n’est le genre de personne que je n’aime pas dans la vraie vie. Je préfère les personnes qui pensent par elle même et non par un intermédiaire. Tandis qu’Axel, c’est... une femme forte et indépendante mais manipulée par un éditeur qui est plutôt pas mal friqué. (Aaaaah le marché des affaires et le fric ! xD). Bon manipulé contre son gré ou simplement attiré par l’argent ? À voir !
La plume est pas mal, même si j’ai eu du mal à rentrer dedans comme dit précédemment. Je crois que les romans contemporains avec du gnangnan n’est pas trop fait pour moi. Ce roman représente bien le proverbe « Fuis-moi je te suis, suis moi je te fuis »... À croire que l’auteur s’est inspiré de tout ça rien qu’en lisant cette phrase. aha. Malgré tout, le roman donne quand même un message de croire en l’amour malgré les hauts et les bas. Mais ce ne sera pas vraiment un coup de cœur et loin de là...
En résumé, je n’ai pas accroché aux personnages qui ont tous les deux, une personnalité très différente (ou presque...), la première partie m’a vraiment refroidie et la deuxième a aidé un peu, à remonter mon avis. Rien de plus. Dommage car l’idée en elle même n’a pas l’air mauvaise ! Ce n’est qu’un avis personnel mais pour ma part, je n’ai pas aimé.
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