Auteur : Shirley J. Owens Edition : Séma Nombre de pages : 306 |
"Souffrir ou faire souffrir. Tuer ou mourir. Les choix sont simples, et limités. Il n'y en avait aucun autre."
Dans le monde sans pitié, Aldavir, un jeune orphelin, a la chance d'être recueilli par un vieux marchant.
Merci à Sema Edition pour ce SP.
Dans « Démons » nous découvrons l’histoire d’Aldavir, un jeune orphelin qui après une dure enfance, a été recueilli par un vieux marchand, Radulf. Sur la route pour se rendre à un village qui se nomme Burnwick, ils sont attaqués par un loup. Radulf ne survit pas. Aldavir va devoir se débrouiller seul mais c’est lorsqu’il croise une jeune fille, Ida, que sa vie va basculer à jamais. Il n’a rien demandé, il n’a que 15 ans et pourtant… Il ne sera pas épargné !
Ce livre est un livre sombre, oui il faut le savoir, il n’y a que souffrance, violence. Le froid du paysage nous enveloppe dès les premières pages. AUCUN personnage dans ce livre n’est épargné ! Même pas Aldavir. Nos personnages n’ont aucun répit. L’histoire rebondit à chaque page, j’ai dévoré ce livre. Vous voulez un roman avec un personnage qui va être tout beau tout rose, passez votre chemin directement. L’homme est décrit dans toute sa noirceur : Mensonges, Égoïsme, Soif de pouvoir, Soif d’argent, peu d’humanité et encore moins d’humanité que les loups. Il n’y a pas de pitié pour les faibles. Aldavir va rencontrer plusieurs personnages qui semblent parfois vraiment égoïstes, sombres, froids, mais on finit par s’y attacher. On leur découvre une part d’humanité, et c’est ça qui nous change notre vision sur eux.
Des scènes sont assez violentes mais bien écrites. Même si des moments, j’ai eu du mal à me rendre compte quand c’était un loup ou un humain. On a que quelques indices mais je dois dire que c’est dur à visualiser par moment ! Ce livre m’a tenu en haleine tout le long, plein de rebondissements, on croit que c’est fini mais en fait non, on tourne la page et ça recommence. L’auteur n’est pas tendre avec tous nos personnages, pas du tout. Il n’y a que violence, combat, sang… Mais cela reste quand même un roman qui nous tient jusqu’au bout même si on a envie de pleurer, qu’on serre les dents pour Aldavir, qu’on stresse, qu’on a peur pour notre personnage ou même nos personnages. D’ailleurs, il m’a fortement fait penser au manga « Wolf’s Rain », par les combats, l’humanité, les sentiments.
En résumé, ce roman est une petite merveille que je conseille fortement. On ne sait jamais qui va vivre ou mourir (un peu comme dans Game Of Throne). Notre personnage fétiche va-t-il survivre ? On tourne les pages dans l’espoir que ce soit le cas. Quoi qu’il en soit, vous n’en sortirez pas indemne.
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