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Interview Andréa Golden

Aventures et mésaventures d’une écrivaine indépendante, Andrea Golden.



Mes débuts dans le monde de l’écriture ont tout d’abord été l’envie de me lancer dans quelque chose de complètement nouveau, mais surtout, un défi : en serais-je capable ? Une étape de ma vie durant laquelle j’avais besoin de savoir jusqu’où je pourrais aller. 


Une fois surmontés les premiers obstacles : trouver le style d’écriture qui me convenait, étudier les diverses plateformes de publication, chercher l’innovation dans la manière d’écrire, je me lançai enfin comme écrivaine indépendante et publiai sur Amazon mon premier roman, Toucher le ciel de Manhattan. Ce fut incroyable : pendant plusieurs mois, je restai dans les premières places des meilleures ventes sur Amazon Espagne et une grande maison d’édition s’est même intéressée à mon livre, bien que, s’agissant d'un premier opus, les conditions proposées pour le publier ne m'aient pas convenu. D’autres maisons d’édition s'intéressant à mon livre ont suivi, me proposant des contrats complexes qui, à mon avis, s’emparaient excessivement de mon œuvre et de mon avenir en tant qu’écrivaine. J’ai donc finalement décidé de m’en tenir à mes principes : rester seule maîtresse de mon travail sans en céder les droits à personne ; rester libre.



Je n’ai pas vraiment « choisi » la romance comme mon genre littéraire : j’écris des histoires qui m’inspirent, mais j’en suis encore à tester mon écriture. Ce que je veux, c’est offrir une lecture agréable et des récits originaux avec ma touche personnelle, et l’accueil reçu me conforte dans ma quête.


Je lis sur papier et je corrige mon travail en format e-book. C’est un format qui a révolutionné le rapport à la lecture et la nouvelle génération a grandi avec le numérique. C’est la voie à suivre pour tout auteur qui souhaite avoir de la diffusion. Personnellement, je préfère lire sur papier.



…et le suivant.

De lundi à vendredi, je suis employée, maman, cuisinière, psychologue… Une femme, en somme ! Mon esprit peut s’envoler et divaguer de temps en temps, mais c’est le vendredi matin, après un café, que l’écrivaine fait son apparition dans la maison silencieuse, lorsque mes doigts se posent sur le clavier de mon ordinateur portable et mon regard se perd dans un ciel griffé de nuages, sur l'azur vibrant de la Méditerranée. Oui, c’est à cet instant précis qu’apparaît l’auteure, Andrea Golden.

Ce premier livre, Toucher le ciel de Manhattan, a représenté mes premiers pas dans la quête et la définition de mon style : une écriture que j’ai voulue pleine de passion et d’émotion. Son succès, la certitude d’avoir plu, m’ont permis de me lancer dans une deuxième œuvre. 

Avec Les Secrets d’un souvenir (  Los Secretos de un recuerdo n’a pas encore été traduit en français. Le sera-t-il un jour? Je le souhaite vivement. L’avenir nous le dira…), je crois avoir trouvé mes marques et j’ai osé traiter un thème souvent abordé en littérature, ou au cinéma, celui d’un grand amour dans le cadre désespéré de la Seconde Guerre mondiale, au travers d’une relation extraordinaire entre deux femmes que tout oppose : une juive qui lutte pour sa survie, et l'épouse d’un grand officier allemand. J’ai pris des risques avec ce roman, et pourtant, depuis sa publication, son succès me fait vivre sur un petit nuage.

C’est à ce moment que, par la plume de ma traductrice Sophie Martin, je me suis lancée avec de grands espoirs à la conquête des lecteurs français avec mon premier roman, prévoyant de faire traduire rapidement mon deuxième livre si mon style recevait un bon accueil. 

Las, je dois avouer que cela s’avère bien plus difficile que je ne m'y attendais et, si les lecteurs ne sont pas au rendez-vous, je me verrais obligée à renoncer à traduire en français ce deuxième roman qui m’apporte tant de bonheur et de reconnaissance littéraire. 

Le travail en étroite collaboration avec Sophie sur Toucher le ciel de Manhattan, m’a permis de me rendre compte combien la traduction est une tâche ardue et délicate, et c’est autant pour elle que pour moi que mon plus cher désir est de voir récompensé tout ce temps qu’elle y a consacré. Hélas, promouvoir son œuvre dans un autre pays que le sien est chose fort difficile et, si j’ai appris à le faire en Espagne, avec des résultats plus que satisfaisants, il n’en est malheureusement pas de même en France.

Je tiens à remercier sincèrement Égide of Books de m’avoir offert cette occasion de me présenter, et j’espère de tout cœur parvenir un jour à conquérir le cœur des lecteurs francophones.



Toucher le ciel de Manhattan

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